Comment encaisser les paiements pour votre business ?

Monter une entreprise Web et créer des produits, c’est bien. Se faire payer par ses clients, c’est mieux !
Mais comment fait-on ça ? Doit-on passer par une banque, par un portemonnaie électronique, par un prestataire technique, par un marabout ? 🤔

Vous n’avez que 2 options :

  • Créer un compte sur une plate-forme qui va vendre vos produits et services pour vous, puis vous reverser l’argent de vos clients moins une commission.
  • Intégrer un « processeur de paiement » sur votre propre site Web ou boutique, qui va transférer l’argent directement sur votre compte moins des frais.

On vous explique tout en mots simples ici.

Historiquement, un banquier sinon rien

Il était une époque où seules les banques pouvaient vous permettre d’encaisser des paiements électroniques pour vos produits et services, qu’il s’agisse d’un terminal de paiement électronique (TPE) dans une boutique physique ou d’une formulaire de saisie de carte bancaire sur un site Web.

Les 2 méthodes nécessitaient d’établir un contrat de vente à distance (VàD), puis de faire installer l’appareil dans vos locaux ou le système de paiement sur votre boutique en ligne. Vous deviez ensuite régler à la fois un abonnement mensuel au service et des frais sur chaque transaction validée.

C’était en général long, compliqué, cher, et non dépourvu de bugs…

Aujourd’hui, vous pouvez toujours opter pour cette solution, notamment si vous êtes une très grosse société qui peut se permettre à la fois de payer les prestataires requis pour tout mettre en place et de négocier les tarifs.

Cependant, sachez que pour les règlements en ligne par carte, la banque va elle-même faire appel à un processeur de paiement. Par exemple, les sites qui passent par le Crédit Agricole doivent intégrer le système PayBox, tandis que pour BNP Paribas, c’est le système ATOS SIPS.

Mais il existe désormais de nombreuses autres solutions qui ne requièrent aucun contrat de VàD.

1. Simple et pratique : ne rien traiter soi-même

La première solution, la plus simple, est de ne pas traiter les paiements vous-même ! En gros, si vous vendez des formations en ligne ou des infoproduits, vous pouvez les héberger sur des plates-formes qui gèrent tout à votre place. Ensuite, elles vous reversent l’argent selon leurs conditions, par exemple 1 fois par semaine si le solde est de 50 € minimum.

  • Avantages : vous n’avez rien à mettre en place, à part saisir les coordonnées de votre compte bancaire pour les virements.
  • Inconvénients : vous payez un abonnement mensuel plus des frais de transaction, et vous ne maîtrisez pas les versements. Par ailleurs, la plupart des plates-formes imposent des restrictions sur les produits/services vendus (par exemple, interdiction des contenus à caractère sexuel ou du drop-shipping).
  • Quelques services très connus, généralistes ou spécialisés :
    ClickFunnels, Systeme.io, Podia, 1TPE, Hotmart, Udemy, Envato Market, JVZoo, etc.

2. Simple et partiel : le portemonnaie électronique

Le leader du secteur des portefeuilles en ligne est Paypal. Il vous permet d’intégrer facilement dans n’importe quelle page Web un bouton ou un lien de paiement.

  • Avantages : mise en place facile, aucun abonnement, vos clients peuvent régler soit avec leur solde Paypal soit par carte bancaire, possibilité d’établir des factures, etc.
  • Inconvénients : frais de transaction élevés, restrictions d’utilisation, blocages de compte aléatoires…
  • Quelques services très connus : Paypal, Neteller, Skrill, Payoneer, etc.

3. Plus complexe mais plus libre : le processeur

Enfin, les processeurs de paiement sont des outils plus difficiles à mettre en place, mais qui offrent plus de possibilités et une bien plus grande souplesse d’utilisation.

A la différence des portemonnaies en ligne, ils ne stockent pas l’argent reçu mais le virent directement (avec un délai de quelques jours) sur votre compte bancaire.

  • Avantages : leurs frais par transaction sont moindres, ils gèrent les paiements en plusieurs fois et les abonnements, sont totalement personnalisables, proposent des API (offrant toute latitude aux développeurs), permettent d’intégrer des portemonnaies tiers (par exemple Amazon Pay, Apple Pay, Google Pay, …), acceptent de plus en plus les cryptomonnaies, etc.
  • Inconvénients : il faut souvent avoir recours à un développeur ou intégrateur pour les mettre en place.
  • Quelques services très connus : Stripe (le leader), 2Checkout, Thrivecart, PayFacile, GoCardless, etc.

4. Cas particulier : le TPE sans abonnement

Si vous avez une boutique physique ou une activité itinérante et ne souhaitez pas passer par une banque ni souscrire un abonnement, il existe une alternative aux terminaux de paiement traditionnels.

Plusieurs sociétés proposent des terminaux de paiement mobile, idéaux pour encaisser des clients en présentiel (on voit de plus en plus de SumUp sur les étals des marchés, notamment) ! Ils fonctionnent en connexion WiFi ou 3G/4G via votre abonnement Internet ou de téléphonie mobile.

  • Avantages : l’achat du terminal n’est pas onéreux (à partir de 39 €), et sans aucun engagement ni frais mensuels. C’est une très bonne solution pour démarrer.
  • Inconvénients : frais de transaction plus élevés que les TPE des banques…
  • Quelques services très connus : SumUp, Smile&Pay, Zettle (by Paypal), etc.

– Voir article du forum de Tugan Bara : D:\DEV PERSONNEL\__FORMATIONS COMPLETES\Tugan Baranovsky – Marketing Underground\Alternatives a Stripe – Tugan Bara Forum.html

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